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Conseils et entretien
Quelques astuces pour entretenir vos couteaux
Tous nos couteaux sont de fabrication artisanale, façonnés et ajustés à la main, dans la Montagne Thiernoise.
Nous allons vous prodiguer quelques conseils d’entretien et d’aiguisage :
En règle générale, nous ne conseillons pas le lave-vaisselle pour nos produits, à l’exception des articles de fabrication tout inox, comme les « monoblocs » et « monocoques ».
Les changements de température, les solvants, les risques de chocs altèreront la qualité de votre couteau.
Tous nos articles qu’ils soient pour la table, la cuisine, la poche et qui possèdent un manche en matière naturelle (corne, buffle, ivoire, cerf, etc…) ou un manche bois (exotique, français, stamina, etc…) ne doivent en aucun cas passer au lave-vaisselle.
En effet, il s’agit de matières fragiles, ces articles peuvent passer sous de l’eau froide occasionnellement en essuyant soigneusement le manche après utilisation.
Conseil : il est bon de nourrir le bois dans le temps. Afin de lui conférer un aspect brillant, vous pouvez appliquer avec un chiffon doux de « l’huile de lin » ou plus facile en cuisine de « l’huile d’olive ».
Nos articles possédant un manche synthétique (acrylique, nacrine, plexi fond couleur, inclusion de matière) peuvent aller au lave-vaisselle très occasionnellement, le mieux étant de les nettoyer, voire de les tremper sous de l’eau chaude.
Concernant les lames de nos couteaux, les aciers les plus souvent utilisés sont le 12C27 pour nos fermants, le Z40C13 pour nos tables, le Z50CD15 pour nos cuisines. Ceux-ci font partie des meilleurs aciers, haut de gamme, utilisés aujourd’hui en coutellerie.
Les lames émoues gardent un très bon tranchant, reviennent facilement à la coupe, et s’oxydent moins qu’un acier carbone…
Après chaque utilisation, lavez la lame avec une éponge et essuyez-la. Attention de ne pas utiliser le coté abrasif pour ne pas rayer la lame.
Les lames en Damas nécessitent un entretien supplémentaire avec de la graisse afin d’éviter une atténuation des motifs…
Conseil : tous les couteaux fermanst qu’ils soient à cran forcé ou qu’ils comportent un autre mécanisme, doivent être régulièrement graissés afin d’éviter une usure prématurée du système.
Il est bon d’insérer une goutte d’huile (ex : WD40) au niveau des ressorts à l’axe de la lame et faire ensuite fonctionner le couteau tout en essuyant le surplus d’huile.
Quelques astuces pour aiguiser vos couteaux
En règle générale, il est préférable d’affuter régulièrement ses couteaux.
On dit qu’il faut « affuter quand le couteau coupe ».
En effet, il est beaucoup plus simple de conserver un bon tranchant si celui-ci est entretenu.
Affuter quand le fil du couteau est fin est facile (c'est de l'entretien) ; l’affuter quand le fil est émoussé, est plus compliqué (c’est de l’aiguisage).
L’aiguisage permet de rénover le fil d’un couteau qui ne coupe plus.
Généralement, il est conseillé d’utiliser une pierre à eau, de grain fin et d’humidifier la pierre dans de l’eau froide.
Ensuite, effectuez quelques passes en appuyant fortement, poussez pointe en avant, comme si vous souhaitiez couper une fine tranche, alternez les passes d’un côté comme de l’autre de la lame, en respectant un angle de 20° à 30° et un nombre de passes équivalent pour un travail symétrique. N’hésitez pas à humidifier à nouveau la pierre en cour d’aiguisage.
Concernant l’affilage qui permet d’entretenir le fil, généralement nous conseillons d’utiliser un fusil ovale de préférence, de bonne qualité qui épousera plus longtemps le tranchant de votre lame. Préconisez une longueur de mèche de 25 ou 30 cm.
Il faut effectuer un geste en partant du haut de la mèche du fusil, positionner le talon de la lame du couteau et descendre le fusil vers sa garde. Répétez le geste en alternant chaque côté de la lame et du fusil.
Conseil : Ramenez toujours la lame sur vous et travaillez en appuyant fortement et régulièrement les premières passes, puis finissez sur une passe plus légère, toujours dans le même sens…
Faire des mouvements très rapides n’apporte rien à la qualité d’aiguisage.
Important : le fait qu’un couteau coupe ou ne coupe pas est toujours lié aux soins qu’il a reçu lors de sa fabrication, de la trempe et surtout de son émouture (le fait d’amener la lame au tranchant dans le sens du fil de l’acier) ; c’est un soin dont bénéficient tous les couteaux sélectionnés sur notre site www.atelier-du-couteau.com
LA DUROLLE (chanson)
1) Incomparable compagne 4) Seul regret de la Durolle
Hier, aujourd’hui, demain N’avoir point porté bateau
A travers bois et montagnes, Mais les Thiernois s’en consolent
Elle se fraye un chemin Car la cité des couteaux
Sa force à fait la fortune Asa nef dans son emblème
Des Thiernois de tous les temps Et son fier navire du Moutier
Et il n’en existe aucune Avec ça pas de problème
Que l’on puisse aimer autant Pour gagner le monde entier
2) Refrain 5) Mettre « en Seine » la Durolle
Elle coule la Durolle Est un audacieux pari,
La rivière aux souvenirs Comme une idée un peu folle
Vers la plaine elle dégringole Bien sûr Thiers ce n’est pas Paris
En cascade à n’en plus finir Mais l’affluent de la dore
Si, dans sa gorge profonde, M’a bercé tout le long de ma vie
Elle gronde au « creux de l’enfer » Dans ce pays que j’adore
C’est qu’elle vient du « Bout du monde » Au milieu de tant d’amis.
Et qu’elle a beaucoup souffert
3) Elle a oublié le nombre
Des meules, des polissoires
Qu’elle a entraîné dans l’ombre
Des rouets, du matin au soir
Pour l’émouleur, une source
D’énergie à bon marché
Jadis les modestes bourses
N’auraient pas pu s’en passer
Photo de la rivière « la Durolle » dans la vallée des Rouets (Montagne Thiernoise)